jdd-2014-au-travail - Journée des doctorants de l'ED "Pratiques et théories du sens" Accéder directement au contenu

 

  1. Jean-Jacques Cadet - Travail aliéné chez Karl Marx : un sujet « désobjectivé » dans des processus d’objectivation
  2. Josep-Lluís Rodríguez I Bosch  - Hannah Arendt : le travail, l'œuvre et l'action. L'éducation comme action vitale
  3. Amirpasha Tavakkoli - L’idéal artistique et le refus du travail chez Oscar Wilde           
  4. Sara Fadabini - Proust et le travail de l'écriture
  5. Ana Victoria Saldarriaga - Le travail du symbolique : de langue en langue et de la langue à la “lalangue”
  6. Grégory Carteaux - Picasso et Braque : au travail, les cubistes !

 

En juin 2014, pour sa sixième édition, la Journée des doctorants a porté sur le travail. La langue française associe étymologiquement le travail à la violence et la contrainte. Une définition minimale du travail en fait ainsi une activité ou une force qui conduisent à la transformation de matériaux et à la production d'objets, c'est-à-dire à une modification de l'homme et du monde. Le travail est d'ailleurs considéré, d'un point de vue social, à la fois comme une sorte de châtiment, une source d'aliénation et de souffrance, et comme une nécessité vitale, identitaire et émancipatrice. Et lorsque l'on tente de définir plus précisément cette forme de travail, c'est le même schéma de pensée binaire qui apparaît, puisqu'on oppose les travailleurs à ceux dont l'activité n'est pas rémunérée ou n'est pas immédiatement visible. Nous observons ainsi que le travail est spontanément envisagé dans un système de tensions entre des éléments qui paraissent contradictoires. Ce sont donc ces tensions ou oppositions qui ont fait l'objet de notre réflexion lors de cette journée.

Comité d'organisation : Cristina Bernaldo (Études romanes, 1re année), Tess Grousson (Littérature française, 2e année), Monique Harlin (Psychanalyse, 3e année), Mej Hilbold (Sciences de l'éducation, 2e année), Mirco Michelon (Études italiennes, 1re année), Melanie Ruffie (Littérature française, 1re année), Fatemeh Zanjani (Littérature anglaise, 2e année).

Comité d’édition des textes : Tess Grousson, avec l'aide de Cristina Bernaldo, Monique Harlin et Mej Hilbold.